Après la finale de la trente-troisième édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2021) au Cameroun, la Côte d’Ivoire se trouve face aux projecteurs extérieurs. Que va-t-elle présenter aux fanatiques du football africain en 2023 ?
Pour l'heure, rien ne montre que cette CAN 2023 sera la plus belle et sucrée que la dernière édition organisée au Cameroun.
Les amoureux du football se souviennent de la belle édition de 1984 tenue en Côte d'Ivoire. La trente quatrième édition de la grand-messe du football africain se tiendra du 23 juin au 23 juillet 2023 dans le pays d’Houphouët-Boigny dans cinq villes du pays : Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro, Korhogo et San Pedro.
Même si les autorités ivoiriennes ne cachent pas leur volonté d'organiser l'une des meilleures CAN. Force est de constater qu'à quinze mois du début de la CAN 2023, rien ne rassure pourtant les ivoiriens, grands fanatiques du sport roi.
Chaque jour, les amoureux du foot, ceux qui rêvent jour et nuit de voir tout le continent africain en Côte d'Ivoire, ne cessent de vérifier le compte à rebours et d’interpeler le Comité d'Organisation de la CAN (COCAN 2023) sur les réseaux sociaux. Normal, après les nombreuses critiques négatives portées sur la CAN 2021 organisée au Cameroun et les propos tenus par certains influenceurs ivoiriens sur les réseaux sociaux, il faut le plutôt possible prévenir le mal.
Quoi qu'on fasse, la pression, elle demeurera jusqu'au jour de la finale de cette CAN. Comme le dit un adage africain, et je cite : « Quand tu n'as pas encore traversé le marigot ne te moque pas de celui qui se noie. »
Il y a de quoi s'interroger sur la tenue de cette CAN en Côte d'Ivoire. Six stades doivent abrités les rencontres. L'heure approche, mais il n'y a que deux stades presque prêts : les stades d'Ébimpé à Abidjan et de Yamoussoukro. Le stade de la Paix de Bouaké lui aussi tend vers la finition des travaux de construction…
À quand la fin des travaux du stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, et celui et de San Pedro ? L’homme de lettre n’a pas tort en nous apprenant que : « Rira bien qui rira le dernier ».
Ces travaux importent peu pour certains dirigeants impliqués dans l'organisation de la CAN. Il faut d'abord se remplir les poches. Le partage du gâteau d'abord. Après viendra l'heure de la coupure du gâteau. C'est la tradition dans ce pays appauvri par la corruption.
Gâteau mal partagé, abus de pouvoir ou gourmandise de l'autre ? Quelle est l'origine de la guerre entre Grégoire et David.
Sûrement parce qu'on refuse de donner à César ce qui appartient à César.
Ayez pitié pour les pauvres !
Aboubakar CIDIQ
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